This post was originally published on this site

Il faut remonter à 1903-1904 pour entendre parler de la tenue d’un procès pour corruption en Haïti, depuis lors, après le débarquement de 1915, les dirigeants haitiens, pour la plupart choisis ou nommés, sont devenus puissants et intouchables tout en étant présumés corrupteurs et corrompus jusqu’à faire de notre pays l’un des plus corrompus de l’Amérique. En Afrique du Sud, post-apartheid, les autorités ont compris la nécessité de combattre ce fléau, source de misère et de pauvreté. Vendredi, les avocats de l’Etat sud-africain et ceux de l’accusé (président Jacob Zuma) ont décidé de demander un report d’audience, quelques minutes à peine après que M. Zuma a comparu rapidement devant la cour, où il doit répondre de 16 chefs d’accusation pour fraude, corruption et extorsion de fonds


Le Cap, vendredi 6 avril 2018 ((rezonodwes.com))- Le procès pour corruption de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma a été reporté au 8 juin, a annoncé vendredi le tribunal suprême de Durban.

M. Zuma s’est ensuite adressé à des milliers de ses partisans réunis devant le tribunal, clamant qu’il n’y avait aucune preuve contre lui.

Le mois dernier, le parquet national sud-africain a rétabli les poursuites contre M. Zuma, qui avaient été abandonnées au début des années 2000, permettant à M. Zuma de devenir président en 2009.

Les charges qui pèsent contre lui sont liées à un accord de vente d’armes de plusieurs milliards de rands conclu avec des pays européens à la fin des années 1990. Jacob Zuma rejette catégoriquement toute implication dans cette affaire.

Le ministère public affirme que M. Zuma a tiré profit de sa position au sein du gouvernement pour aider un homme d’affaires, Schabir Shaik, à conclure des contrats commerciaux.


M. Shaik a été condamné en 2008 à 15 ans de prison pour son implication dans une affaire de versement d’un pot-de-vin à M. Zuma de la part du fabricant d’armes Thint en échange de sa protection politique pendant l’enquête sur l’accord de vente d’armes.

L’African National Congress (ANC, parti au pouvoir) a décidé de ne pas soutenir M. Zuma et a déclaré que les Sud-Africains pouvaient soutenir M. Zuma en leur nom propre, mais non en tant que membres du parti.