L’ex-président catalan réfugié en Belgique, libéré à condition qu’il ne cherche pas à s’enfuir du pays
Bruxelles, dimanche 5 novembre 2017 ((rezonodwes.com)).-Le président déchu de la Catalogne qui s’était rendu lui-même à la police en Belgique, dimanche matin, est libéré le même jour avec comme principale condition posée par le juge d’instruction, qu’il n’est pas autorisé à laisser le territoire belge sans permission.
Carles Puigdemont 54 ans et ses quatre ministres destitués ont été accusés par Madrid, comme les huit autres anciens membres de son gouvernement, de rébellion, de sédition et de détournement de fonds publics suite à la déclaration unilatérale de l’indépendance de la région le 1er octobre dernier.
Pour l’instant, apprit Rezo Nòdwès, relayant les informations divulguées par l’avocat belge de M. Puigdemont, « l’ex-président destitué et ses ministres ne sont pas autorisés à quitter le territoire belge sans la permission du juge d’instruction et doivent résider à une adresse fixe et se présenter personnellement à tous les actes de procédure ou à toutes les convocations des autorités judiciaires ou de la police.
Signalons que ces cinq personnes étaient arrivées le 30 octobre dernier à Bruxelles et M. Puigdemont avait déclaré lors d’une conférence de presse au lendemain de son séjour illimité qu’il ne demanderait pas l’asile politique en Belgique.
Rappelons que Haïti pour se solidariser avec le royaume d’Espagne, a pris ouvertement position contre l’indépendance de la Catalogne. Une immixtion rigoureusement critiquée par la majorité de la classe politique haïtienne rappelant au président Jovenel Moise que le « 1er janvier 1804 est le fruit d’une rébellion des esclaves contre l’esclavagisme inhumain des français et que d’autant plus les espagnols avaient décimé les premiers habitants de Saint-Domingue« .