« Coin de l’Histoire Retrouvée »
recherches : cba
ouvrages consultés: « Les Mémoires de Toussaint Louverture » publié 19è siècle
« Etude Historique et Critique » par Saint-Rémy
Toussaint Louverture, de sa capture à son internement inhumain dans un cachot de Fort-de-Joux, jusqu’à ce que mort s’en suive, le 7 avril 1803, n’a connu autant d’humiliations et de souffrances qu’il n’a endurées durant ses jeunes années passées dans l’esclavage. Après avoir connu 32 nuits et jours en haute mer au départ du Cap-Français (Cap-Haïtien), il devait resté davantage prisonnier sur Le Héros au quai de Brest (France) pour un autre 67 jours, avant de mettre les pieds sur la terre ferme de France, en octobre 1803, pour ne plus retourner sur les traces du passé. Si l’acte de son décès survenu le 7 avril 1803, alors qu’il était privé de soins et de nourriture, est facilement retracé et avec exactitude, il n’en demeure pas moins que ses cadavres encombrants, pour le peu d’importance accordé au « général-traître« , par le premier Consul, revêtent d’un caractère particulier, D’où sur les traces des restes de Toussaint Louverture, reste et demeure un énigme.
Samedi 7 avril 2018 ((rezonodwes.com))-Parmi les fondateurs de l’émancipation du peuple haïtien, qui, aujourd’hui, semble plongé dans une léthargie, se détache majestueusement du fond du tableau un homme qui eût honoré n’importe quelle nation : La France, en tout premier genre. Cet homme, un génie du temps moderne, était petit et fluet, actif et infatigable ; écrit Saint-Rémy dans « Etude Historique et Critique » se référant aux prouesses de cet homme qui n’est autre que le génie Toussaint Louverture, mort il y a exactement 215 ans. Peut-on retracer avec une certitude absolue ses restes et les faire entrer au panthéon ?
Seules des études d’archéologie très poussées, avec une technologie de pointe appliquée, pourraient avancer des preuves irréfutables que le grand vase doré, exposé au MUPANAH, le Musée du Panthéon National contienne indubitablement les restes du Précurseur de l’indépendance d’Haïti.
Une boite de pandore !