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A entendre l’ex-PM Laurent Lamothe, habillé en rouge aux funérailles de Chavez en mars 2013, rejeter de son propre chef et d’un revers de main, le rapport d’une commission sénatoriale sur la dilapidation des fonds de Petro Caribe, on croirait qu’il fut Premier-ministre, ministre des Affaires Extérieures et ministre de la Planification dans un autre pays, lui qui n’avait pas vécu 5 années consécutives pour être éligible à ce poste

Port-au-Prince, mercredi 15 novembre 2017 ((rezonodwes.com)).-Au Carnaval de 2018, l’expression à la mode à retenir déjà serait, d’après le professeur Auguste D’Meza, les tèt kalé « Spécialistes en surfacturation ».

Sur le marché informel, pour démontrer que les gants blancs de Laurent Lamothe soient entachés de « surfacturation« , dans sa gestion de « lampadaires« , M. D’meza a confirmé qu’un lampadaire destiné à l’usage privé ne coûte pas plus que 37.000 gourdes. Alors, soutient-il, que l’ex-PM du régime tèt kalé 1, les a faits payer à plus de 100,000 gourdes, chacun.

Questionné par le journaliste-vedette Jean Mona Metelus sur la qualité ou la comparaison entre les lampadaires dont la majorité défectueuse est tombée en désuétude, le professeur a estimé qu’ils sont tous de même qualité à quelques différences près, les jointures et les poteaux. Les voltages et les ampoules (LED) ne différeraient pas l’un de l’autre.

Le professeur universitaire qui a dénoncé l’achat de ces lampadaires, sans passation de marché, durant le règne de M. Laurent Lamothe à la Primature, a précisé que chaque lampadaire coûtait en moyenne 112.552 gourdes au trésor public, montant puisé des fonds de Petro Caribe.

D’un autre côté, la somme de 40 millions de dollars dite investie par l’ancienne ministre du Tourisme, Stéphanie B. Villedrouin, pour des projets d’infrastructure dans le Sud-Est, a été mise à rude épreuve par le professeur D’Meza.

Rappelons que Mme Villedrouin a rejoint mardi les rangs des anciens hauts dirigeants tèt kalé, tel son ancien patron Laurent Lamothe pour critiquer sévèrement le rapport de la commission sénatoriale. Lequel rapport jugé partial, incomplet par l’ex-ministre des finances Wilson Laleau qui avait pris la fuite en 2016 afin d’échapper à une poursuite judiciaire. Un dossier encore pendant tout comme celui de l’inculpation du président de la République, M. Jovenel Moise, dans le blanchiment d’avoirs.