Et voilà que recommence l’histoire de discrimination de la maladie du VIH/Sida. Les dominicains, l’on ne sait pas toujours par quelle méthode d’échantillonnage aléatoire non discutable, attribuent un fort pourcentage du taux élevé de nouveaux porteurs du virus aux migrants haïtiens
Santo Domingo, lundi 27 novembre 2017 ((rezonodwes.com)).-Toute administration responsable et soucieuse du bien-être de son peuple prendra très au sérieux cette dernière « déclaration » de Victor Terrero, directeur exécutif du conseil national pour le VIH et le Sida en République dominicaine (Conavihsida).
En effet, selon des informations parvenues à la Salle de rédaction de Rezo Nòdwès, dimanche soir, un officiel dominicain a déclaré que 47,83% des nouveaux cas d’infection de VIH en République dominicaine sont des migrants haïtiens.
En réaction à cette information, des internautes dominicains se déchaînent sur les réseaux sociaux et crachent ouvertement leur état d’esprit de xénophobie jusqu’à recommander à leur gouvernement la déportation en masse de tous les haïtiens, sans exception, se trouvant sur le territoire voisin.
Par ailleurs, le directeur de Conavihsida a souligné la nécessité de lutter contre la discrimination affectant les personnes qui vivent avec le VIH.
Victor Terrero, qui n’a pas précisé le nombre exact de personnes infectées du VIH, a déclaré qu’il existe une relation directe entre le VIH et la situation de vulnérabilité sociale de certains groupes et populations. Toutefois, selon les données officielles, la République dominicaine compterait environ 69 000 personnes vivant avec le virus du Sida.
Pour parvenir au net ralentissement de propagation du virus avant 2030, a préconisé Terrero, il faut renforcer et développer les programmes de prévention en mettant l’accent sur les populations clés, notamment les homosexuels, les transsexuels, les travailleurs du sexe, les migrants et les populations de bateyes.