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Environ 200 pompiers ont lutté pour venir à bout de l’incendie qui a éclaté dans les étages supérieurs de la tour appartenant au président américain et qui a provoqué un mort et plusieurs blessés

Dimanche 8 avril 2018 ((rezonodwes.com))–Un incendie s’est déclaré, samedi 7 avril, au 50e étage de la Trump Tower de New York (Etats-Unis).


Le commissaire des pompiers new-yorkais Daniel Nigro a fait savoir que l’appartement où a éclaté l’incendie, situé au 50e étage du gratte-ciel, était « virtuellement entièrement la proie des flammes » lorsque les pompiers sont arrivés sur place vers 17 h 30.

Selon des responsables du service de lutte aux incendies, un homme de 67 ans se trouvant dans le logement avait été transporté à l’hôpital, avant d’y décéder. Quatre pompiers ont également été légèrement blessés.

« C’était un incendie très difficile, comme vous pouvez l’imaginer », a mentionné M. Nigro en s’adressant à la presse. « L’appartement était particulièrement vaste . »

Toujours selon les pompiers, les flammes ont provoqué le déclenchement d’une alerte de niveau quatre, soit un niveau sous l’alerte maximale. Environ 200 pompiers ont ainsi lutté contre le sinistre, a précisé le commissaire Nigro.


M. Trump, qui possède une résidence privée et des bureaux dans le gratte-ciel, se trouvait à Washington au moment du drame.

Questionné à propos d’un tweet publié par le président américain, qui indiquait, plus tôt dans la soirée, que l’incendie était « particulièrement circonscrit » parce que l’immeuble portant son nom avait été « très bien construit », le commissaire des pompiers a répondu que « c’est un bâtiment bien construit. Les étages supérieurs, ceux des résidences, ne comportent pas de gicleurs ».

Ces dispositifs n’étaient pas obligatoires dans les gratte-ciel new-yorkais lorsque les travaux de construction de la Trump Tower s’étaient achevés, en 1983.


Des modifications subséquentes au code du bâtiment ont imposé l’ajout de gicleurs dans les gratte-ciel commerciaux, mais les propriétaires de tours résidentielles plus âgées n’ont pas l’obligation d’agir de la sorte, à moins que des rénovations majeures ne soient entreprises.