La mémoire et l’héritage historique de Martin Luther King ont été rappelés presque partout aux Etats-Unis et dans des métropoles du monde par des dirigeants religieux et intellectuels, à l’occasion du 50e anniversaire de son assassinat. C’était un 4 avril 1968 à Menphis, soit 10 ans après une première tentative d’assassinat en 1958. Cinquante ans après la mort de Martin Luther King, la violence et la discrimination raciale persistent aux Etats-Unis
Washington DC, mercredi 4 avril 2018 ((rezonodwes.com))-Dans de nombreux rappels de la lutte pacifique menée par le Dr. Martn Luther King, contre le racisme aux Etats-Unis, 50 ans après son lâche assassinat par un ‘blanc’, il est vu comme celui qui a rapproché la communauté afro-américaine contre la suprématie blanche des années ’60, à travers « son rêve« .
Le Pasteur King, né en 1929 à Atlanta-Géorgia, était « un analyste de la société américaine, durant l’époque où il a vécu« , a fait remarquer le poète et intellectuel cubain Víctor Fowler, directeur du Centre Culturel Dulce María Loynaz, poursuivant qu’il « a pu déceler quelles sont les véritables raisons de la pauvreté, la discrimination et l’inégalité sociale« .
Son action non-violente, inspirée du leader hindou Mahatma Gandhi, mobilisa une bonne partie de la communauté afro-américaine pour culminer à l’été 1963 vers une marche historique sur Washington, qui rassembla 250 000 manifestants et plus.
A l’instar de Toussaint Louverture qui préconisait l’avancement de la lutte de l’indépendance, même après sa déportation, c’est au pied du Lincoln Memorial, King a prononcé le plus célèbre et émouvant de ses discours, connu sous le nom de «J’ai un rêve». Un rêve qui s’est perpétré à l’élection de M. Barack Obama, comme le premier afro-américain à être élu à la Maison Blanche.
Rappelons que MLK a remporté le prix Nobel de la paix en 1964 en étant le plus jeune récipiendaire de ce prix, et a été assassiné quatre ans plus tard (4 avril 1968), dans la ville de Memphis, dans l’État du Tennessee, aux États-Unis.
Cinquante ans après la mort de Martin Luther King, la violence et la discrimination raciale persistent aux Etats-Unis d’Amérique pour faire basculer l’idée d’un rêve et d’une Amérique pour toutes les couches sociales confondues. Le désir d’une société sans armes et sans violence revient toujours dans les discours, la même utopie, un demi-siècle plus tard, sur un continent où la lutte des classes et de couleur poursuit aussi son cours silencieux.